Témoignage de Maryse Hermet

Bonjour Monsieur Pupier,

Il y a quinze jours, nous avons longuement parlé au téléphone avec vous, à propos de Junior notre berger allemand (dix mois aujourd'hui), de ses maîtres et surtout de sa maîtresse. Vous m'avez proposé de vous rappeler pour vous tenir au courant. Je sais que votre temps est précieux, aussi je préfère vous envoyer ce message.

J'ai suivi vos conseils, comment ai-je pu les suivre alors que l'entretien était au téléphone et pas de visu? et sans que vous ayez vu notre chien? Tout simplement parce que vous m'avez énormément rassurée.

Quel a été le déclencheur? Le fait de m'avoir dit que Junior avait approximativement 4 ou 5 ans en âge "humain". Vous m'avez fait toucher du doigt que mon chien était comme vous dites "un bébé", qu'il avait encore plein de choses à apprendre, que tout était possible. Qu'il était un buvard du comportement et de l'état de sa maîtresse. L'éducatrice canine dont je vous ai parlé, à part de devoir se reconvertir dans les poissons rouges, a aussi crié sur lui. Et "on ne crie pas sur un bébé" dixit Hervé Pupier...

Alors la maîtresse qui a compris, encore plus, et grâce à vous, ce que neutralité envers le chien veut dire... La maîtresse qui, aussi en lisant vos articles, a compris que suivre son feeling et aimer son chien, l'observer était très important, à défaut de vouloir tirer sans cesse sur le collier étrangleur a suivi son feeling, et.... vos nombreux conseils, (donnés au téléphone sans calculer votre temps!

Voilà donc où nous en sommes tous les trois: Junior, son maître et sa maîtresse. Aujourd'hui, Junior est descendu de l'appartement au deuxième étage, tranquillement sans laisse. Toujours sans laisse il a d'abord été voir au rez-de chaussée si son maître était dans son bureau, et joie il était là, donc des caresses. Avant de sortir, Junior a été dire bonjour a son fan club, les dames de la comptabilité, dont les bureaux sont aussi au rez-de-chaussée. Et à nouveau souhaits de bonne journée Junior et caresses. Puis nous sommes sorties (toujours sans laisse), dans l'institution pour enfants en difficultés où nous habitons. Je tenais Junior par le collier et il restait en marche au pied. Je l'ai laché, car pas de voiture qui roulait sur le parking ou qui arrivait. Junior a été faire son pipi, et nous sommes partis pour notre promenade. Nous avons longé des bâtiments sans souci, un peu plus loin des groupes jouait au foot sur le stade, Junior serait bien allé leur piquer leur ballon, mais il est revenu au pied à l'appel. Ensuite notre belle ballade du matin, une heure dans la colline (quelle chance d'habiter dans un endroit pareil) au retour, toujours sans laisse, même scénario, un Junior tranquille, qui croise les gens, qui est tout content de voir Jérôme, un ami de nos enfants et qui travaille ici. Les garçons jouaient cette fois-ci aux raquettes et un peu plus près de nous. Mais Junior n'en avait qu'après les caresses de Jérôme! Quel bonheur, une fois le dos tourné avec le chien qui marchait au pied d'entendre: "Mais il n'est pas méchant ce chien!" et Jérôme de répondre "Y a pas plus gentil que lui, c'est un amour."

Demain on tente le marché d'Aups, mais en laisse.

Alors Monsieur Pupier MERCI MERCI.

Nous faisons en ce moment notre maison (pour la retraite) c'est Daniel et nos fils qui s'y collent sans maçon, et ceci en fond propre, vous dire que financièrement, c'est pas facile, malgré nos salaires dont nous ne nous plaignons pas, mais une fois finie, pas de prêt à rembourser... . Mais nous faisons une cagnotte pour venir en stage, pas en septembre, mais nous espérons bientôt.

Encore merci, vous pouvez publier mon message, en faire ce que vous voulez, il vous appartient.

Maryse HERMET