Le regard des autres...

On n'ose pas. On n'ose plus. Certains craignent même le regard des autres. On en vient même à se cacher.

Ce regard des autres, qui, si l'on en tient compte, semble être le juge suprême de toutes nos actions. Ce regard des autres qui serait tout puissant sur nous et nos idées, et dicterait ce qui est acceptable ou pas.

Aurions-nous si peu d'estime de nous-même, pour travailler et vivre tel que nous le souhaitons, dans la mesure où nous ne faisons pas de mal à autrui et encore moins à nos chiens.

Plus nous accordons de l'importance à la médisance et au regard des autres, plus nous donnons du pouvoir aux autres sur notre propre vie.

- Si vous avez envie de vous faire plaisir avec votre chien et de lui faire plaisir, faites-le.
- Envie de pratiquer un sport avec lui, faites-le.
- Envie de partir en vacances avec lui ou de le laisser à garder. Faites-le.
- Envie de lui mettre un collier de sécurité pour plus de sécurité. Faites-le.
- Envie de le caresser. Faites-le.
- Envie et besoin de le rappeler à l'ordre. Faites-le.

Le regard des autres est très subjectif. Il n'y a jamais de réflexion et de recherche de la part de ces types de regard, ni même de tentative de dialogue ou de demandes d'explications.

Ce regard me semble donc inintéressant en tant que tel, polluant et atteignant notre liberté.

Les pensées des autres n'appartiennent qu'à eux, dans la mesure où ce n'est que le résultat de leurs propres valeurs et perceptions des choses, qui est loin d'être universel.

Ce regard des autres quant 'il n'est pas universel, ne relève donc que d'une interprétation arbitraire et abusive.

Lorsque l'on fait les choses en accordant trop d'importance au regard des autres, on se soumet à une dictature dont les valeurs ne sont pas les nôtres.

Nous pouvons prendre pour exemple les valeurs de certains sur la bienveillance avec le chien qui ne seront pas les mêmes pour tous.

Et quand les explications et arguments ne peuvent avoir aucun effet de dialogue, il est primordial de rester tel que l'on est, dans la mesure où nous sommes réellement bienveillants.

Ce qui nous intéresse n'est pas le regard des autres, mais le regard que notre chien pose sur nous.

Le regard des autres, un poids qui pèse pour beaucoup dans l'accomplissement et dans l'épanouissement personnel, mais aussi dans celui de notre compagnon : le chien.



Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien

www.hervepupier.com


Le ressenti
L'indifférence, un filon exploitable de bonnes rép...