Le choix de votre éducateur canin

Quelques pistes à suivre afin de choisir les aidants ( éducateurs canins) pour vous et votre chien.

Comment une idéologie (ensemble de croyances, de valeurs et d'idées organisées) peut devenir déséquilibrée au point de ressembler à une dynamique « psychopathique » — c'est-à-dire centrée uniquement sur sa propre logique, sans empathie ni nuance.

1. Point de départ : l'idéologie équilibrée
- Au départ, toute idéologie comporte un noyau positif : une volonté de donner du sens, d'organiser la pensée et d'agir sur le monde.
- Exemple : en éducation et en rééducation canine, une idéologie pourrait être et est : Le respect de l'animal doit guider la manière de l'éduquer ou de le rééduquer. Cela donne des repères et oriente les pratiques.

2. Le basculement vers le déséquilibre
Une idéologie se transforme en psychopathologie si :
1. Elle perd l'empathie et la nuance: tout ce qui n'est pas conforme est rejeté, caricaturé ou attaqué.
- Exemple : « Tous ceux qui n'utilisent pas cette méthode sont cruels ou idiots. »
2. Elle s'auto-renforce sans se remettre en question: elle se coupe du réel et des contradictions.
3. Elle absolutise un seul aspect du réel: une idée juste au départ devient unique prisme de lecture, écrasant le reste sans aucun discernement
- Exemple : « L'éducation du chien, c'est uniquement la douceur, la fermeté n'a aucune place. »
4. Elle devient rigide et fermée: incapacité à évoluer avec de nouvelles données ou expériences.

On retrouve ici des traits comparables à la psychopathie : centrage sur soi / son système, manque de considération pour l'autre, absence d'autocritique.
Il est important pour soi mème et son chien de repérer ces dérives dangereuses.
Voici une mini typologie qui vous est proposée et qui vous permettra d'identifier et de fuir le déséquilibre et les déséquilibrés.
- Adhésion inconditionnelle à un corpus de croyances, présenté comme vérité absolue.
- Refus du débat contradictoire, rejet des nuances, impossibilité de réviser les postulats de base.
- Le discours « il n'existe qu'une seule bonne méthode », peu importe la pluralité des contextes.
- Les critiques ne sont pas entendues, car elles sont vues et clamées comme la preuve de l'ignorance ou de la mauvaise foi des opposants.
- Usage d'un langage catégorique, polarisant (« vrai/faux », « bien/mal »), souvent avec une charge affective forte.
- Présentation de toute objection ou argument comme un signe de toxicité, de résistance au progrès ou de violence.
- Attribution d'étiquettes négatives à ceux qui ne se conforment pas à l'idéologie dominante.
- Qualifier systématiquement les non-adhérents d' arriérés , maltraitants ou dangereux
-Transformation d'un courant d'idées en système clos fonctionnant sur un mode quasi-religieux.
L'analyse se veut plus importante mais voici déjà quelques pistes de recherches.



Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien

www.hervepupier.com


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