Les apparences sont les premières choses que notre perception prend en compte. Notre premier constat intérieur se fait sur l'apparence des choses.

Ces apparences correspondent parfois à la réalité, parfois elles n'y correspondent pas.

C'est ce qui se présente en premier lieu à notre vue, qui fera que notre perception se fiera à ces aspects qui se présentent à nous, sans que nous n'ayons besoin de connaissances particulières, et qui nous induira fatalement dans certains cas aux erreurs d'appréciations.

Chez le chien, les apparences sont très souvent liées à l'état d'être même de celui-ci, et sera la vérité de ce qu'il est vraiment... Parfois pas.

En fait, les apparences peuvent nous tromper ou bien être le reflet de la réalité. "Paraître" et "être" sont souvent très éloignés l'un de l'autre, et cela, même chez le chien.

Les erreurs d'appréciations de l'état d'être du chien, en ne tenant compte que des apparences visibles et non de la réalité intérieure,  engagent beaucoup de personnes, dans l'arrêt de la communication et a une très grande timidité à actionner des leviers de travail.

Ce n'est ni dans cet arrêt, ni dans cette très grande timidité à actionner ces leviers de travail, que l'on peut confirmer la correspondance entre le « vu » et le « réel », et donc ne pas avancer pour le bien-être du chien.

Ce système de « première vision » est très employé en marketing, car la plupart s'arrêteront aux apparences, sans creuser pour apprécier si elle correspond à la réalité. Et le domaine canin n'échappe pas à ce phénomène...

Les termes employés, les images employées, les titres employés, les phrases déployées peuvent être parfois le reflet de la réalité mais sont très souvent celui de l'irréalité et de la fausseté.

Ce n'est qu'en creusant un peu, que la vérité se fait. Et là je ne peux dire qu'aux maîtresses et maîtres de chien, creusez ! L'habit ne fait pas toujours le moine.



Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien

www.hervepupier.com