Des données factuelles sur le "pourquoi"...

Quand je parle de "données factuelles", je parle de faits récurrents et systématiques dans le domaine du chien, et des faits, des résultats visibles et durables, face à un ou des problèmes.

Des données factuelles non pas sur quelques chiens mais sur des centaines de chiens.

Les troubles du comportement chez le chien ont beaucoup d'origines possibles, mais celles qui sont rejetées dans le plus gros pourcentage sont : le manque d'éducation et les défauts d'éducation, dans lesquels le cadre du chien n'a pas été activé ou mal activé.

Le chien qui se contente de vivre dans un environnement familial, sans qu'il n'ait aucune notion d'autorisations et d'interdits, évaluera à sa guise, et dans certaines périodes de sa vie prendra des initiatives personnelles, sans avoir la notion même de fauter.

Ces initiatives, il pourra les prendre s'il désire quelque chose d'intéressant pour lui, et même si cela est dangereux, il le fera. 

Ces initiatives, il pourra également les prendre dans une situation qu'il trouvera gênante ou ambiguë, ou là encore il pourra créer ses propres réactions.

Ces initiatives, il pourra les prendre s'il s'est approprié un objet et que vous souhaitez lui prendre. Il le fera naturellement sans aucune notion de fautes pour lui.

Et je pourrais citer des dizaines d'exemples ou un chien peut agir ou réagir sans notion de faute, quand il ne se réfère qu'à lui-même, par défaut ou par manque d'éducation.

Factuellement, tous les problèmes liés à ces deux aspects (pas ou peu d'éducation et/ou défauts d'éducation) trouvent leurs solutions dans l'instauration d'autorisations et d'interdictions.

Majoritairement une fois que le chien a appris :

1. Ce qu'il peut faire

2. Ce qu'il faut faire

3. Ce qu'il n'est pas autorisé à faire

Les résultats sont là, et les maîtres comme le chien retrouvent une agréabilité à vivre ensemble. Et nous sommes là sur des faits et non des hypothèses.

- Le maître sait qu'il pourra compter sur son chien pour chaque demande.
Le chien sait qu'il peut faire confiance à son maître pour chaque situation.
- Le bien-vivre ensemble passe automatiquement par le respect réciproque et ne peut être unilatéral.

Toute vie sociale a besoin, pour qu'elle soit équilibrée et sereine : de cadre, de règles et de respect mutuel.



Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien

www.hervepupier.com